SUPPer

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Syndicat

Unitaire et

Pluraliste du

Personnel

L'histoire

En janvier 1993, le syndicat est créé suite à une scission de la CFDT. Il devient majoritaire. Suite au déménagement de Malakoff à Elancourt et la fusion avec Dassault Electronique, SUPPer est toujours majoritaire dans toutes les catégories : ouvrier, technicien, administratif et ingénieurs/cadres. Il assure la gestion du CE de 1994 à 2018.

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L'histoire

En janvier 1993, le syndicat est créé suite à une scission de la CFDT. Il devient majoritaire. Suite au déménagement de Malakoff à Elancourt et la fusion avec Dassault Electronique, SUPPer est toujours majoritaire dans toutes les catégories : ouvrier, technicien, administratif et ingénieurs/cadres. Il assure la gestion du CE de 1994 à 2018.

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L'histoire

En janvier 1993, le syndicat est créé suite à une scission de la CFDT. Il devient majoritaire. Suite au déménagement de Malakoff à Elancourt et la fusion avec Dassault Electronique, SUPPer est toujours majoritaire dans toutes les catégories : ouvrier, technicien, administratif et ingénieurs/cadres. Il assure la gestion du CE de 1994 à 2018.

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L’actualité sociale nous le rappelle malheureusement presque chaque jour : le mal-être au travail qui peut aller parfois jusqu'à la souffrance au travail, les TMS*, n’arrivent pas qu’aux autres, et surtout, pas seulement aux personnels à responsabilités, en contact direct avec les clients (tels les commerciaux, et les personnels de développement ou du support) !

Il est une population qui est largement oubliée lors des différents changements d’organisation ou d’implantation, mais pas lors des réorganisations ; il s’agit de la famille 15 : Assistanat, Immobilier, Hygiène/Sécurité/Environnement (HSE).

Lorsqu’on regarde la tendance d’évolution de la population « Assistanat », on s’aperçoit qu’elle a été, de tous temps, une « variable d’ajustement » des effectifs, et plus encore à l’occasion du plan PROBASIS en cours de déploiement : même si la RH prévoit maintenant une certaine stabilité, les effectifs sont passés de 2 300 personnes en 2009, à 2 030 en 2010 soit – 12 % en une année (source RH Groupe - Fiche Tendance JF15).

 

Quelles sont les qualités requises chez l’assistant(e) ?

Organisation, méthode, discrétion, bonne présentation, mais aussi esprit d’initiative et autonomie sont demandés. La diversité des tâches traitées et des outils utilisés, la nécessité de devoir s’adapter à des interlocuteurs très différents (patrons, personnels des services, clients, administrations) sont les qualités indispensables requises chez une bonne assistante !

 

Mais quelles sont les contreparties à ce métier à forte proportion féminine ?

Problème du respect des règles de comportement à leur égard, du fait d’une sollicitation tant de la hiérarchie que des équipes par des interruptions fréquentes (disponibilité à toutes épreuves) complexifiant la concentration sur le travail, peu de reconnaissance, peu ou pas d’évolution de carrière possible (le passage cadre est très limité), transparence dans les équipes (elles font partie « du décor »), elles doivent pouvoir répondre à tout (polyvalence).

Force est de constater que les activités des assistant(e)s, le volume et la nature de leur travail se modifient car, depuis l’avènement des outils de bureautique, un certain nombre de tâches qui faisaient partie du métier d’assistante a été transféré vers les cadres ou techniciens de façon à imputer aux affaires des travaux "indirects".

Et de nombreuses tâches se révèlent fragmentées, répétitives, parfois peu qualifiées.

Les TMS*(Troubles musculo-squelettiques) sont en augmentation dans cette population, mais aussi dans les autres métiers dont la charge de travail est déjà conséquente, qui voient donc leur quotidien envahi de tâches administratives supplémentaires. Avec les PC mobility, ces tâches sont désormais bien souvent transférées vers la sphère privée (le soir, le WE, voire pendant les congés).

Souvent, les réorganisations de service et les réimplantations dans de nouveaux locaux n’intègrent pas les contraintes de cette fonction, et c’est logiquement que les Assistant(e)s se retrouvent dans les 17 % de salariés insatisfaits de leur bureau (source : Management, septembre 2011). En cause, le bruit ambiant, peu propice à la concentration, et les conditions de température et d’hygrométrie liées à la climatisation (ou son absence).

Et, bien que cela soit rarement abordé dans l’entreprise, c'est également la catégorie de salariés, essentiellement féminine, principalement victime du harcèlement sexuel.

La délégation donnée aux assistantes pour faire appliquer des directives (réduction des coûts de déplacements, des fournitures, ..), pour remplir des tableaux de bord, renseigner des outils de gestion est un des aspects de leur travail. Mais il peut y avoir des abus lorsque le management leur demande des comptes ou fixe des objectifs ("baisse de 10% des frais") sans qu'elles en aient les moyens, ni l'autorité.

Un autre facteur déstabilisant et source de stress pour les assistant(e)s, comme pour le reste des salariés, c’est le changement permanent d’outil, avec formation…sur le tas !

Dernier exemple en date, le changement d’outil de réservation pour les déplacements, assorti d’une situation pour le moins schizophrénique : les assistant(e)s sont chargé(e)s des réservations, mais l’agence de voyage a le pouvoir de modifier les réservations effectuées, en vertu des règles Groupe en la matière. L’assistant(e) est donc tiraillé(e) entre les besoins de la mission, les éventuels desiderata du personnel en déplacement et le risque de devoir refaire des réservations si le voyagiste remet en cause les choix effectués (même si, au final, le coût est moindre pour Thales, mais entraîne, par exemple, une escale ou des heures de voyage supplémentaires).

Il faut rappeler que ce tract recense les difficultés du travail des assistantes, mais que la réalité sur le terrain ne concentre pas tous les problèmes simultanément et qu'elle dépend beaucoup des qualités humaines des managers et des équipes qu'elles assistent.

 

Quelles solutions ?

  • Etudier leur poste de travail pour leur permettre de travailler dans un meilleur environnement,
  • Bien définir les tâches à accomplir et les valoriser dans les équipes,
  • Arrêter l’hémorragie de réduction du métier d’assistant(e),
  • Assurer un déroulement de carrière identique aux techniciens en fonction du niveau de formation (convention collective de la Métallurgie) ou des acquis reconnus (VAE),
  • Valoriser le travail des assistant(e)s et veiller à ce que ce métier ne perde pas sa technicité notamment en exigeant de la direction de ne pas augmenter leur charge de travail en réduisant la part de l’effectif actuel et en leur donnant les moyens, en temps notamment, de se former pour améliorer leurs compétences,
  • Mettre en œuvre une réflexion avec les assistant(e)s, la RH, les managers et des représentants des organisations syndicales afin d’enrichir leurs fonctions pour améliorer la qualification des postes de travail,
  • Proposer des formations passage cadre aux femmes du niveau V3 : CPC / Congés formation diplômante vers d’autres métiers et mettre en œuvre les moyens pour y parvenir.

Quelle que soit votre situation ou votre famille professionnelle, n’attendez pas d’avoir épuisé vos réserves d’énergie ou d’être en arrêt maladie suite aux TMS et RPS. N’hésitez pas à demander de l’aide et à vous rapprocher de vos représentants (la liste des Délégués et Elus du Personnel est affichée dans l’entreprise et est disponible auprès de la RH et souvent dans l’intranet, ainsi que les noms des membres du CHSCT).

N’attendez pas qu’il soit trop tard !

 

* Qu'est-ce que les troubles musculo-squelettiques (TMS) ?

Les troubles musculo-squelettiques les plus fréquents regroupent des affections touchant les muscles, les tendons, les nerfs, les articulations (cartilages, ménisques...) et les os.

Les affections les plus fréquentes sont les lombalgies, les cervicalgies, les douleurs des articulations, les tendinites, le syndrome du canal carpien.

Les parties du corps les plus touchées par les TMS sont : la colonne vertébrale, les membres supérieurs (épaule, coude, poignet), les genoux.

Les Facteurs psychosociaux induisant des TMS : « la façon dont le travail est perçu par les salariés- tels que l’insatisfaction au regard d’un travail monotone, la tension engendrée par la pression du temps, le manque de reconnaissance, le vécu de relations sociales dégradées ou de l’insécurité de l’emploi ».