Genèse
En janvier 1993, le syndicat est créé suite à une scission de la CFDT. Il devient majoritaire. Suite au déménagement de Malakoff à Elancourt et la fusion avec Dassault Electronique, SUPPer est toujours majoritaire dans toutes les catégories : ouvrier, technicien, administratif et ingénieurs/cadres. Il assure la gestion du CE de 1994 à 2018.
Le champ syndical est le Groupe THALES et la communauté de travail de chaque établissement.
En 1998, SUPPer participe à la création de Solidaires. Il en est devenu une fédération autonome en limitant son intervention et expression syndical au périmètre de THALES.
Les militants et adhérents de SUPPer viennent en partie de la CFDT, de FO, de la CGT et de la CGC.
Mais 95% de ces adhérents n’ont pas connu auparavant de passé syndical.
En fonction de crises des équipes syndicales, de volontés de créer de nouvelles structures de salariés jusqu’ici non syndiqués, SUPPer s’est développé dans un certain nombre d‘établissements du Groupe THALES.
Interview des fondateurs syndicaux retracent les premiers pas de SUPPer et la raison de sa création.
L’obstacle au développement lié à la notion de représentativité
Avant 2008
La représentativité des syndicats est définie par la loi en 1950 selon les critères suivants :
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Ces critères étaient inscrits dans le code du travail jusqu'en 2008.
Les syndicats CGT, CFDT, CGC, FO, CFTC avaient jusqu’en 2008 une représentativité dite irréfragable (qu’on ne peut contredire, qu’on ne peut récuser).
Avant 2008, tous les autres syndicats non confédérés, dont SUPPer, pouvaient se voir refuser la représentativité devant les tribunaux (tribunaux d‘instance) saisis par les directions d’entreprise ou syndicats confédérés en place.
SUPPer a gagné par le passé la majeur partie de ses procès en imposant sa représentativité par jugement des Tribunaux d’Instance :
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sur l’ensemble de ce qui constitue TR6 (LAS aujourdhui).
A partir de la loi du 20 aout 2008
Les critères de représentativité pour créer une section syndicale (au moins 2 adhérents) changent :
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La représentativité s’apprécie, pour l’essentiel, par l’audience au niveau des élections professionnelles que ce soit au niveau de l’établissement que de l’entreprise.
Représentativité de SUPPer au niveau groupe
Sur les 38000 salariés du groupe THALES, SUPPer ne se présente aux élections que sur un périmètre d'environ 15000 salariés. Jusqu'aux élections de 2019, SUPPer atteignait 5% de représentativité au niveau du Groupe THALES. Malgré nos demandes répétées, la Direction du groupe ne nous a pas communiqué notre % de représentativité suite aux élections 2019 : nous ne sommes donc pas en mesure de le publier.
En tout état de cause, la représentativité de SUPPer est en deçà du seuil des 10% permettant de participer aux réunions groupe de négociation.
C’est la création de nouvelles sections qui sera le gage d’un développement de SUPPer.
Pour l’essentiel, SUPPer est représentatif sur toute la Division DMS et la Division LAS. Des sections syndicales existent dans la Division AVS à Valence, Toulouse et tout récemment Vélizy.
Pour terminer, SUPPer est présent au Comité Groupe France. En effet, la législation l'impose pour toutes les organisations syndicales ayant eu au moins un élu dans les entreprises de THALES.